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Actualité

UN ACCOMPAGNEMENT DES VICTIMES POUR EN FINIR AVEC LA PROSTITUTION

En novembre, en plus du mois de l’économie sociale et solidaire, a lieu le mois de la prévention des violences faites aux femmes. Durant ce mois une date importante émerge, celle du 25 novembre qui est la Journée Internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes.


En effet, si les violences faites aux femmes ne sont pas un fait que nous découvrons, l’importance qu’on lui accorde en revanche depuis ces deux dernières années a nettement évolué. Le sujet de la violence qu’elle soit sexuelle, morale ou physique pour la femme est un sujet que peu de personnes osent dénoncer en prenant ouvertement la parole. Mais, l’année 2017 s’est terminée avec un énorme élan sur les réseaux sociaux et médiatisé à travers le monde. C’est le mouvement « #MeToo » (#MoiAussi) créé au moment de l’affaire Weinstein, accusant un célèbre réalisateur américain de violences sexuelles sur de nombreuses actrices. Il est donc créé afin que les femmes témoignent de leurs expériences à travers les réseaux sociaux. Il se propage à travers le monde et chaque pays se voit offrir sa propre version pour « #MeToo », comme au Brésil avec #NãoVãoMaisSeCalaren (#OnNeSeTairaPlusJamais), et en Italie avec le #QuellaVoltaChe (#CetteFoisOù) ou encore en France c’est le « #BalanceTonPorc » qui voit le jour. Ces mouvements médiatisés depuis leurs débuts on permit une libération de la parole, et de pointer du doigt des actes que les femmes taisent par peur ou par honte.

Mais les violences faites aux femmes s’observent sous différentes formes, toute aussi dégradantes les unes que les autres. Il y a la violence physique, morale, les agressions sexuelles, le harcèlement, le viol, la diffusion d’images dégradantes, le proxénétisme, etc.
Grâce à la prise de parole imminente de plusieurs femmes, des changements ont put être observés face aux propositions des politiques publiques. Parmi celles proposées on retrouve l’éducation des jeunes générations, la sensibilisation contre le harcèlement sexuel au travail et le renforcement du financement des associations de soutien aux victimes de violences sexuelles. En 2017, l’agrément pour le parcours de sortie de prostitution voit également le jour six mois après la loi d’Avril 2016, visant à pénaliser les clients de prostitués et supprimer le délit de prostitution instauré en 2003.
Les femmes contactent de plus en plus les associations qui proposent des aides, afin de les sortir de ces situations. Notamment, l’Ilot Femmes qui a obtenu l’agrément pour le parcours de sortie de prostitution. Les femmes dans cette position peuvent donc être orienter à l’accueil de jour afin de bénéficier du parcours. Comme cette femme accueillie à l’Ilot Femmes et qui témoigne sur notre page Facebook.

 

 

Léa, service civique